« À quoi bon lancer des cris d’alarme contre la société de consommation et d’industrialisation, contre la pollution qui en résulte, si nous continuons à faire vivre les industries qui nous empoisonnent et épuisent
les ressources naturelles de notre planète !
Pourquoi entretenir les mauvaises herbes qui étouffent les légumes de notre jardin ?
Dans le tumulte de la foule indifférente des grandes cités, on ne perçoit plus les plaintes, alors n’usons pas le peu d’oxygène que nous reste à crier notre désarroi.
Allons plutôt réapprendre à vivre en se passant du produit de ces industries et retrouvons au contact de la nature les bases d’une véritable échelle des valeurs, devant le merveilleux équilibre biologique nous
pourrons mesurer l’immensité du désordre de notre société.
Certes, nous aurons du mal à nous passer complètement de ces produits manufacturés, nous avons accumulé trop de vilaines manies pendant des générations.
Peut-être ne faudrait-il pas éliminer une production industrielle dans un intérêt commun et limité aux choses essentielles, mais comment les déterminer puisque nous avons précisement perdu la notion de l’essentiel ?
Mettons nos connaissances en veilleuse, allons méditer sur l’opportunité de leur utilisation. Reconsidérons les éléments primordiaux de notre existence. »